Article paru dans le journal Impartial
Fin janvier, l’association POEM26 s’est réunie pour son AG. Cette année, l’association a été contrainte de changer de lieu de réunion en raison des pollutions électromagnétiques trop importantes de la salle Charles Michels à Romans. Un grand nombre de ses adhérents étant sévèrement électrohypersensibles, c’est donc à l’Espace San Bao à Chabeuil que l’assemblée s’est tenue. Après le compte-rendu sur l’année écoulée, un nouveau bureau vit le jour.
Lettre au gouvernement
Le confinement actuel a remis en question les actions de terrain de POEM26. Mais le temps ainsi libéré lui a permis de répondre au courrier de la Présidence de la République précédemment interpellée par l’association. Ce courrier rappelait les recommandations gouvernementales prises pour protéger les enfants, les femmes enceintes et les personnes fragiles en présence d’émetteurs d’ondes artificielles tels téléphones portables, wifi, dect. Il citait aussi l’ANSES qui recommande une formation du monde médical à la problématique de l’électrohypersensibilité officiellement reconnue en mars 2018…
D’ailleurs, comme d’autres associations, nous sommes alarmés par le nombre de personnes déjà EHS qui souffrent encore plus depuis le confinement, et par celles qui sous le coup d’une exposition accrue découvrent qu’elles sont devenues victimes des ondes.
Aussi, nous invitons chacun à être vigilant. Questionnez-vous vous sur votre ressenti, sur des douleurs qui ont pu apparaître depuis le confinement, autres que les symptômes du coronavirus, tel : étau crânien, acouphènes, tensions musculaires, douleur articulaires, palpitations, troubles digestifs, brûlures cutanées, fatigue anormale, mais aussi troubles de la concentration, de la mémoire. Tous ces maux sont symptomatiques de l’électrohypersensibilité . En outre, la surexposition aux hyperfréquences diminue les défenses immunitaires et pourrait rendre plus vulnérable au COVID-19.
Des gestes de bon sens suffisent à réaliser que ce sont bien ces émetteurs qui sont à l’origine de vos perceptions désagréables. Câblez votre ordinateur, ôtez définitivement le wifi, remplacez votre dect par un téléphone filaire, n’abusez pas de votre téléphone portable et utilisez le haut-parleur. Aussi souvent que possible, désactivez les fonctions « données mobiles/cellulaires », « 4G », wifi et bluetooth. Préférez la 3G à la 4G. Pour un bon sommeil, ôtez toute rallonge, multiprises, radio réveil à proximité du lit, éteignez le wifi et totalement le téléphone portable à proximité de votre tête.
Sachez aussi que les émissions des antennes relais ont fortement augmenté avec l’utilisation des téléphones portables en 3G et 4G. De plus le 25 mars dernier, le gouvernement a pris une ordonnance autorisant l’implantation ou la modification d’antennes relais sans les autorisations précédemment demandées. Les mairies n’ont plus leur mot à dire. C’est ainsi que de nouvelles antennes relais vont être installées rapidement pour toujours plus d‘émissions et mettre en route la 5G. Les fréquences de la 5G sont des ondes millimétriques dont même l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) admet qu’on ne connaît pas les conséquences sur la santé. Cela sera observé au fur et à mesure. La population servira donc de cobaye puisque les autorités n’ont demandé aucune étude préalable au déploiement de la 5G.
Présidente de l’association,
Masseur-kinésithérapeute intolérante aux oem